Migration Lotus vers Office 365: not supported calendar message.ics

Je suis sur un projet de migration de Lotus Notes vers Office 365. Pendant la cohabitation, certains rendez-vous Lotus ne sont pas lisibles sur Office 365 (OWA et Outlook 2010). A la place de l’invitation, on reçoit un mail avec 2 pièces jointes:

Lotus permet de créer des rendez-vous d’un type particulier : personnalisé. Cela permet d’avoir un récurrence, mais sans suite. On peut choisir x dates arbitrairements:

Il suffit d’enregistrer le fichier ICS et de l’ouvrir avec un éditeur de texte:

RDATE;VALUE=PERIOD:20111212T134500Z/20111212T144500Z
 ,20111214T134500Z/20111214T144500Z,20111229T134500Z/20111229T144500Z

Outlook ne permet de créer ce type de rendez-vous ,et ne permet donc pas de le visualiser.

J’ai essayé avec GoogleApps, il ouvre bien le rendez-vous mais ne respecte pas les horaires des répétitions

Orange remet le mot de passe par défaut sur votre livebox 2

J’ai été effaré d’apprendre par l’excellent site Korben qu’Orange a remis le mot de passe « admin » sur les livebox 2 via un nouveau firmware:

http://korben.info/mot-de-passe-livebox.html

 

Je ne peux pas comprendre comment une entreprise (s’en est-une ?) peut se permettre de pousser un nouveau firmware qui remet les mots de passes par défaut sans prévenir les utilisateurs (ou bien de le faire tout court?).

Ma livebox a bien été victime de cette mise à jour (c’est pour ça qu’elle a planté il y a peu ?), avec le mot de passe usine.

Je n’ose même pas imaginer pour autant le nombre de personnes qui travaillent sur le projet « LiveBox », et qui ont dû valider en réunion cette action « oui oui vas-y, reset le mot de passe personne n’y verra rien« .

Upgrade du blog

Je viens de mettre à jour le blog:

  • Upgrade du thème Mystique (version 3)
  • Passage en taille variable pour profiter des grands écrans
  • Passage en multilangue avec qtranslate
  • Import des versions anglaises de mes posts depuis l’ancien blog lordoftheping
N’hésitez pas à me faire un retour en bien ou en mal !

DSI++: Gérez vos prestataires !

Sous ce titre un peu provocateur, se cache je pense une réelle nécessité.

Les sociétés font généralement appel à de la prestation de service pour plusieurs raisons:

  • Economies financières (engagement au forfait…),
  • Compétences non présentes en interne,
  • Manque de disponibilité en interne,
un salarié devenant consultant
De l’autre côté de l’immense barrière, le prestataire doit:
  • Comprendre l’environnement du client,
  • Comprendre son besoin,
  • Respecter le délai et la charge,
  • Apporter le plus possible de valeur au client dans le temps imparti.
On se retrouve au final avec le grand écart:
  • Le client va tout faire pour minimiser ses coûts (humains et financiers) en transférant le plus de charge auprès du prestataire,
  • Le prestataire ne sera pas incité à faire les « finitions », il se coupe ainsi la branche sur laquelle il est assis en ne fournissant pas la plus-value,
  • Les ressources internes ne le suivront pas afin d’économiser encore plus, et ne monteront donc pas en compétence. Inutile de parler « d’appropriation du sujet »…
Je ne pense pas qu’utiliser des ressources externes pour uniquement l’aspect financier soit pertinent.
Pour moi un consultant (aka un prestataire avec de la valeur ajoutée) est un catalyseur qui doit permettre:
  • D’accélérer la montée en compétence sur un projet (vu comme une ressource complémentaire et non unique),
  • Amener un retour d’expérience issu des projets passés dans d’autres entreprises/environnements,
  • Etre force de proposition et challenger les ressources internes en faisant abstraction de l’historique.


Jouer ce rôle est cependant consommateur d’énergie. Si j’ai le sentiment de tourner à vide, et que le client n’est pas réceptif à cette énergie, pourquoi continuer à la donner ?
De mon point de vue, le client doit (et oui, il y a du boulot!):
  • Fournir la matière première (cahier des charges, contraintes…),
  • Suivre et répondre aux challenges proposés de façon active,
  • Ne pas laisser s’instaurer un début de ping-pong dans le projet,
  • Motiver en mettant un sérieux niveau d’exigence sur la qualité,
  • Inciter ses ressources internes à aspirer la connaissance amenée par le consultant
Le plus dur, au final, et de réunir tous ces ingrédients pour que le moteur tourne à plein régime!

Enterprise Vault PowerShell: Unable to clear backup mode on vault store

En voulant sortir Enterprise Vault du backup mode via PowerShell, j’ai eu le message d’erreur suivant:

Unable to clear backup mode on vault store…Check sthat storage service is running on computer

C’est un bug:

  • Le service est bien démarré
  • Quand on refait un Get-VaultStoreBackupMode on est bien sorti du mode backup

En fait EV est planté. Il faut quand même redémarré le storage service EV.

Dedibox: IPMI down

Si l’interface web de gestion de vos dedibox rame (console.online.net), la vérification IPMI de vos serveurs doit être HS.

Cela m’arrive quand notamment après que mon port Cisco soit coupé suite à des tests.

2 solutions:

  • Provoquer/demander un arrêt électrique
  • Forcer l’idrac à récupérer un nouveau bail

La deuxième solution est plus élégante et ne coupe pas le service. Pour le faire, il faut installer OpenManage de Dell sur le serveur.

Il faut ensuite sur le site openmanage (https://localhost:1311) puis dans Accès à distance.

Vous devriez constater qu’il n’y a plus d’adresse IP mais uniquement 0.0.0.0.

Il faut ensuite changer à statique, repasser en DHCP et cliquer sur Appliquer les Changements.

Cela force l’idrac à récuperer de nouveau son adresse IP de gestion.

Et voilà 🙂

Ma vision pour résoudre les problèmes qui durent

J’ai la chance que l’on me confie souvent des problèmes complexes à résoudre, qui durent en général depuis pas mal de temps, et où plusieurs personnes s’y sont déjà, comment dire… »cassé les dents » ?

Je parle bien de chance, car c’est à travers ces expériences que j’apprends souvent le plus. Toutes les solutions classiques ont déjà été essayées plusieurs fois, et il faut donc « innover » pour trouver le grain de sable, le petit détail qui va faire la différence !

Voici les quelques règles/approches que j’applique :

  • Ne pas se faire expliquer tout ce qui a été essayé. On construit un diagnostic à partir d’hypothèse, que l’on vérifie, et dont on considère ensuite les résultats comme réputés « surs ». Il va ensuite se passer un long moment avant que l’on remette en question ces résultats et que l’hypothèse soit évaluée à nouveau. Si la personne qui a passé X jours ou heures dessus vous explique tout ce qu’elle a fait et les résultats qu’elle a eu, et qu’elle est convaincante, vous allez vous aussi construire ensuite à partir de ces informations et arriver à la même impasse. Il peut s’avérer que certains résultats soient erronés, ou qu’ils soient arrivés avec un concours de circonstance ou ne soient plus d’actualité. Vous avez la chance unique d’avoir un regard neuf, absent de tout cela. Et vous n’avez qu’un essai, car vous allez vous aussi émettre bientôt des hypothèses et rentrer dans l’entonnoir ! L’inconvénient est que vous allez certainement perdre du temps en essayant des choses qui ont déjà été testées à maintes reprises, mais c’est le prix à payer pour résoudre le problème. L’objectif est de comprendre juste le problème.
  • Avoir accès à tout ce qui est nécessaire. Il est crucial de pouvoir s’incruster dans toutes les couches (système/réseau/sécurité), afin de comprendre l’ensemble. Bien sûr cela se complique avec la taille de la structure et sa segmentation. Cela passe parfois par des ruses techniques afin de ne devoir attendre une validation organisationnelle ou technique.
  • Pouvoir reproduire le même le test ou scénario. Pour vérifier les idées et hypothèses, il faut valider le changement de comportement ou non en fonction des modifications, et donc pouvoir reproduire le problème à volonté.
  • Utiliser ses propres outils. Vous travaillez tout le temps avec Wireshark et là il n’y a que Network Monitor ? Il faut se battre pour utiliser ce que vous connaissez, pour plusieurs raisons. Déjà c’est un gain de temps immédiat. Un outil n’a d’intérêt que si l’on sait s’en servir. Aucun doute que l’on peut arriver au même résultat avec 2 outils, mais il faut être parfaitement à l’aise, afin de se concentrer sur que l’on voit (dans l’exemple, les paquets réseaux), et non pas sur comment mettre un filtre pour masquer ou afficher certains détails.
  • Valider les hypothèses majeures 2 fois et par deux outils si possible. Se tromper sur une hypothèse de ce type, et on risque de ne pas trouver avant longtemps. Si l’on construit d’après des connaissances d’une version précédente (sous Windows 2003 ça fonctionnait comme cela) alors qu’on est sur du Windows 2008, vérifier la documentation officielle pour entériner l’hypothèse.
  • Ne pas hésiter à générer des erreurs. Si l’on pense qu’un paramètre est complètement hors de cause, ne pas hésiter à le rendre faux et valider qu’il n’impacte toujours pas le problème.

Comme tout « sport », on prend des réflexes au fur et à mesure 🙂

Et vous, comment résolvez-vous vos problèmes ?

Le mot de la fin : Si vous aussi vous avez des cadavres et autres problèmes de préférence « insolubles », pensez à moi !

Prise en main du Google Nexus S / android 2.3

La poste ayant fait son travail, me voici l’heureux possesseur du dernier de Google, le Nexus S. J’utilisais depuis 9 mois le premier de la firme, le Nexus One.

J’ai été saisi tout de suite par la fluidité de l’écran et la vitesse entre les écrans du wizard de démarrage. La mise à jour vers Android 2.3 n’étant pas encore sortie pour le Nexus One, je ne sais pas dire si cela vient essentiellement du matériel ou de l’OS, mais j’imagine des deux réunis.

La première chose demandée est bien sûr un compte Google. Comme pour le précédent, le téléphone n’a pas les paramètre correctes pour la 3G, il faut donc avoir un accès Wifi a porté!

Voici les paramètres à positionner dans les réglages:

nom: orange FR
apn: orange
proxy: aucun
port: aucun
user: orange
pass: orange
serveur: na
proxy mms: 192.168.10.200
mms: 8080
mcc: 208
mnc: 01
authen: aucun
type apn: default
Le Nexus S télécharge et installe les applications présentent sur l’autre téléphone, ce qui est très agréable 🙂
Le changement du bouton d’alimentation du haut vers le côté droit est perturbant au départ, mais comme avec tout changement, on s’y fait.
La face est totalement lisse, exit la trackball. Même les 4 « boutons tactiles » du bas sont rétro éclairés, la façade étant donc tout noir quand l’écran est éteint. Il n’y a également plus de led indiquant si le chargement du téléphone est en cours.
Je m’étais habitué à utiliser le trackball, notamment pour cliquer sur des liens étroit sur les pages web. La qualité du nouvel écran rend cependant inutile ce workaround.
Les sonneries ont changées, pas en mieux, mais cela n’engage que moi.
L’aspect semble plus « plastique » et moins massif, mais je trouve cela tout aussi bien. Suite à quelques chutes et avec le temps, la peinture commençait à partir en bas du Nexus One.
La batterie dure à priori plus longtemps, ce qui est normal (matériel neuf + 100mAH + nouvel OS).
Les 16Go intégrés de base sont un réel plus pour moi. Le montage et démontage pour l’accès depuis le PC va vraiment plus vite. Il n’y a en revanche plus d’emplacement pour carte d’extension.
Les traces de doigts sont beaucoup moins présentes, ce qui améliore la sécurité quand on utilise le dessin comme mot de passe.
Le son est meilleur que le Nexus One, mais je ne l’ai pas encore suffisamment utilisé pour quantifier l’amélioration.
Toutes mes applications fonctionnent sauf Navigon, qui crash au lancement :'(
Je ne comprends pas, comment est-ce que Google ne gère pas mieux les comptes Google Apps, même avec la nouvelle version de l’OS.
En rédigeant cet article, je suis tombé sur l’extension Chrome to Phone.  Devinez quoi ? Un message subliminal en bas indique que ça ne fonctionne pas avec un compte Google Apps…Damned!
En résumé:
Les plus par rapport au Nexus One:
  • Ecran plus grand
  • Fluidité et rapidité
  • Un coup de « polish » sur l’interface
  • Caméra avant et arrière, les 2 à 5M pixels
  • 16Go de stockage
  • Boot + vite
Les moins biens:
  • Les sonneries sont moins sympas
  • Le bouton power sur le côté droit est perturbant
  • Les comptes Google Apps sont toujours laissés de côté
Bref, je kiffe grave… 🙂

Test du Sensia de Pure

Ce réveil haut de gamme permet d’écouter à la fois des radios FM et en streaming via du Wifi. Il possède en plus des plugins pour twitter, Facebook et la météo 🙂

La notice est succincte (cible geek averti), mais l’interface est conviviale. On choisit les radios Internet depuis un site Web, et le réveil synchronise la liste. Le son est de très bonne qualité.

Quelques points négatifs:

  • La télécommande est en bluetooth. La télécommande Harmony de Logitech ne peut donc pas le piloter
  • La fonction « radio digitale » ne sert pas en France
  • Les plugins twitter/facebook/météo sont en séquentiel. Le passage de l’un à l’autre implique un redémarrage du plugin (mono tâche).
  • L’interface manque un peu de fluidité
  • Interface en anglais uniquement
  • L’heure passe de nouveau en am/pm toute seule

Le design et la qualité du son compense ces défauts, qui pourraient être corrigés via une mise à jour du firmware.